Le SaaS, cet acronyme anglicisé dérivé de Software as a Service (littéralement traduit “logiciel en tant que service”) est à la mode dans les entreprises, et aujourd’hui plus que jamais.

Concrètement, un logiciel en mode SaaS est une application mise à disposition par un fournisseur à distance, et accessible grâce à un navigateur internet. Le modèle économique évolue et passe de la licence d’utilisation classique à l’abonnement, au mois ou à l’usage, plus flexible. Les mises à jour y sont également automatiques.

Les avantages ? Le modèle permet avant tout de se décharger de l’hébergement, de l’exploitation et de la maintenance des applications, tout étant externalisé et à la charge de l’éditeur. Une simple connexion internet suffit pour se rendre sur l’application, le SaaS est donc généralement sollicité pour sa flexibilité et son accessibilité. Le modèle d’abonnement permet de plus d’optimiser les coûts de l’entreprise en s’alignant sur l’utilisation réelle du logiciel et en étant généralement sans engagement.

Les avantages du SaaS, les entreprises les ont d’ailleurs bien assimilés. D’après le dernier baromètre de la transformation numérique du JDN réalisé auprès de DSI de grandes entreprises françaises, 66% utilisent en 2016 des suites bureautiques SaaS et 55% envisageraient de substituer les serveurs départementaux à des solutions de stockage des fichiers en mode SaaS, à titre d’exemple.

Un véritable plébiscite donc, qui a ainsi poussé les éditeurs à s’adapter. Adobe, par exemple, a entamé il y a quelques années sa migration vers le modèle SaaS, voyant ses résultats annuels s’envoler par la même occasion. Des chiffres pour illustrer ? Un chiffre d’affaires record de 1.3 milliards de dollars, en hausse de 21.7% (!) par rapport à l’année dernière, correspondant à un bénéfice net de 223 millions de dollars (lui-même multiplié par 2.5 en l’espace d’un an). Le cloud représente aujourd’hui ⅔ des revenus de la société grâce aux suites Creative Cloud et Marketing Cloud (alors même qu’en 2014, la part du SaaS et celle de la licence traditionnelle dans le chiffre d’affaires de la société étaient à l’équilibre).

Et vous, à quand le passage au cloud computing ?